3 Septembre 2018
La ville est sale, tous les Noiséens le constatent et s’en plaignent.
La propreté urbaine est de la responsabilité unique du maire. Pour l’essentiel, cette activité est confiée par contrat à une entreprise. Les résultats montrent que les prestations sont insuffisantes en nombre et en qualité.
Que fait le maire ? Rien, comme d’habitude car ces questions ne l’intéressent pas.
La collecte et le traitement des ordures ménagères (OM) sont transférés depuis 2012 à l’agglomération Est-Ensemble au sein de laquelle une adjointe au maire de Noisy est vice-présidente déléguée aux déchets depuis 2014. Elle a donc la responsabilité de valider l’organisation et le choix des entreprises.
C’est donc avec la plus grande surprise que nous avons constaté les critiques virulentes portées par le maire sur le service de collecte des OM et l’entreprise de collecte validés par son adjointe. Soit celle-ci ne fait pas son travail et perçoit donc à tort une confortable indemnité, soit elle occupe une fonction fictive et ne prend aucune décision. Dans les deux cas, elle doit être démise de son mandat.
Le plus grave est le coût du service de collecte des OM facturé aux Noiséens (taxe d’enlèvement des OM) avec la taxe foncière pour les propriétaires ou avec les charges pour les locataires.
L’étude des comptes depuis 2014 montre qu’Est-Ensemble prélève 25% de plus que nécessaire pour couvrir le coût du service. Cela représente plus de 58 millions € payés à tort par les habitants.
Le maire de Noisy et ses élus ont voté ces budgets abusifs sans rien dire.
Un recours a été déposé au tribunal afin de faire annuler la TEOM 2018 qui prévoit un excédent de plus de 12 millions €.
Cet argent doit être restitué aux contribuables qui subissent la double peine : mauvais service et coût excessif.